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Programmes complexes

Grands programmes 2

Le programme : un outil utile qui échoue trop souvent à délivrer les gains attendus

Grâce à son expérience de terrain, Julhiet Sterwen dresse un bilan contrasté de la question des programmes. Le programme constitue un outil pertinent pour répondre aux enjeux de transformation des entreprises. Il offre un cadre de pilotage cohérent aux différents projets mis en œuvre, quelle que soit leur nature : SI, processus, organisation… Mais le véritable enjeu n’est pas tant de piloter les programmes que de les faire aboutir… et le compte n’y est pas !

  • 52% ne respectent pas leurs engagements de budget / planning / périmètre
  • Un grand programme (>10M€) affiche un taux d’échec dix fois supérieur à celui d’un projet (<1M€)

Et aujourd’hui, l’attendu est bien une transformation durable et profonde.
Pour ce faire, il faut garantir la pertinence des solutions livrées et leur appropriation par les parties prenantes métier. Les directions du digital ou DSI doivent donc repenser leurs approches pour tenir leurs promesses.

Visuel

La méthodologie : l’alpha – mais pas l’oméga !

Les référentiels « classiques » offrent un cadre éprouvé aux projets SI. Leur limite réside toutefois dans une approche prédictive et séquentielle… Avec le risque de voir diverger les solutions livrées et des besoins et contraintes en évolution constante !
Les méthodes agiles se déploient au fur et à mesure de l’évolution des entreprises en matière de culture digitale. Elles changent les pratiques au niveau opérationnel comme de la gouvernance des projets et d’entreprise. Leur utilisation pour des projets contraints par les délais et contenus (réglementaires, techniques …) est cependant peu pertinente.
Des approches « mixtes » (telles que SAFe) permettent de concilier ces deux univers. Ils constituent donc des outils pertinents pour la gestion des programmes et portefeuilles de projets. Il s’agit de donc de choisir la bonne approche en fonction de la situation et de l’appliquer avec pragmatisme et efficience.
Quelle que soit la méthode, une PMO rigoureuse (des données fiables), agile (c’est l’information qui compte, pas le reporting) et éclairée (maîtrise du contexte et du fond) est indispensable à un pilotage efficace.

Grands programmes

L’intelligence individuelle et collective, meilleure alliée de la réussite

On peut synthétiser les facteurs-clé de succès d’un pilotage de programme en 2 convictions :

  • Vérifier régulièrement l’adéquation des livrables avec le besoin final
  • S’assurer de la qualité des interactions avec les parties prenantes

La méthodologie et les outils de pilotage définissent le cadre technique de pilotage. Mais, c’est en jouant sur les leviers humains que l’on donne vie au dispositif régime permanent, que l’on résout les inévitables difficultés et que l’on fait aboutir le programme !